Il faut que je vous parle un peu de mes motocyclistes.
Quand on survis a bangkok (et la je commence a avoir l’habitude. J’ai survecu a une inondation et un coup d’etat en meme pas 1 mois), on ne peut pas les rater puisqu’ils sont partout. Petit gilet orange, des motos alignees.
Le matin pour aller travailler, je prends une moto-taxi (et la je survis jusqu’au bureau). Ils sont une poignee au bout de mon petit soy a nous faire parcourir les 200 metres qui separent ma petite rue a la station de metro Phloen Chit et la rue du meme nom. Le matin ils m’emmenent jusqu’a bureau moyennant quelques dizaines de bahts supplementaires. Ces motocyclistes sont assis sur le bord du trottoir a cote du restaurant Curries and more. ils ont mis des petites plantes dans une ampoule electrique dont ils ont enleves la base et qu’ils font tenir dans les trous de la pylones electrique. Ils ont fabriques des bancs avec des bouts de bois et de planches trouves sur les chantiers aux environs. Le matin si on arrive tres tot (ils commencent a travailler vers les 05:00) on peut les voir balayer leur bout de trottoir. Il y a une portee de petits chats qui est apparu recement et ils leur donne a manger. Le matin ils partagent donc leurs repas avec les chats.
Quand il pleut, si je n’ai pas de parapluie avec moi et surtout si je suis avec ma copine, ils vont vite nous trouver un parapluie. Ce matin, dans un reflexe de partage tout a fait thai, l’un d’entre eux ma propose un peu de riz et une brochette de porc au miel. L’odeur au petit dejeune de tels nourritures n’est pas tellement ce que je prefere. Mais pourtant j’aurais tant voulu avoir eu le bon reflexe. Accepte ce qui a ete offert gentilment. il suffisait d’une action, d’un geste. Au lieu de ca, j’ai due etre un peu trop distant ou avoir la mauvaise reaction ou il a due se rendre compte que “mince c’est un farang, il ne fait pas comme nous”. Il a vite repris son petit sachet de plastique.
J’ai mis mon petit casque en plastique qui protege des contraventions uniquement et je suis parti bosser.