Quand on commence Ă survivre Ă Bangkok, on nous apprend qu’il y a dĂ©jĂ eu plusieurs coups d’etats, que la constitution prĂ©cĂ©dente a Ă©tĂ© créée sous un coup d’Ă©tat, tout comme celle qui existe actuellement.
Alors on se dit mince… Bravo la dĂ©mocratie dis donc.
Et puis en ce moment, on voit quoi? (on dirait Sarkozy Je vais mettre “Et bien” pour commencer la rĂ©ponse))
Et bien, des milliers de personnes qui dĂ©filent parce qu’ils estiment que le gouvernement actuelle a Ă©tĂ© Ă©lu grace Ă Â la corruption en achetant les votes.
Des unions de travailleurs capable de paralyser le pays en arrĂŞtant tout simplement de travailler.
En ce moment il y a des tensions en Thailande, mais je pense qu’elles sont saines dans la mesure ou ce n’est qu’en s’exprimant ainsi (et malheureusement parfois au coĂ»t de sa vie), qu’on arrivera Ă faire prendre conscience et changer un peu les choses.
C’est un des principes de base d’une dĂ©mocratie: La libertĂ© d’expression.
Les ThaĂŻs en ce moment, et plus particulièrement les manifestants, ne font pas confiance en leurs institutions qu’ils estiment corrompues. Ils ont bravĂ©s 2 injonctions leur interdisant de manifester parce qu’ils estiment que la justice n’est pas indĂ©pendante.
Si le gouvernement actuelle veut maitriser la situation, il leur faudra annoncer des mesures concrète pour résoudre les problèmes de corruptions, rendre certaines institutions indépendantes.
Une tâche dantesque car il faut se confronter Ă un problème structurelle et culturelle. La corruption fait partie de la vie courante. C’est normale pour un thaĂŻ de se faire acheter un vote. Ils n’en sont pas choquĂ©. Tout comme c’est normal de payer pour acheter son permis de conduire…
Je pense aussi que si aujourd’hui il y a eu un mort et un couvre feu en Thailande, c’est surtout dĂ»e Ă l’inexpĂ©rience de la police ThaĂŻ Ă controler les foules. Ils ont laissĂ©s des opposants se confronter…
Le plus souvent une manifestation en Thailande ce sont des milliers de personnes assisent Ă un endroit.
Ce qui est intĂ©ressant, c’est que le gouvernement actuel estime lui avoir Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©mocratiquement et que le renverser est donc anti-dĂ©mocratique.
C’est une question qui mĂ©rite de se poser, mais ce qu’il faut surtout avoir en tĂŞte, c’est qu’un gouvernement est lĂ pour servir le peuple (Et il n’y a rien de mal Ă ca. Dieu est au service des hommes, ca n’en fait pas un esclave). Il est donc de son devoir d’Ă©couter les attentes du peuple surtout quand elles ont prise cette ampleur.